Les aventures d'un couple au Canada

Discovering British Columbia

Les transports à Vancouver

Vancouver est une ville assez étendue. Se déplacer uniquement avec nos petites jambes s’est vite montré long et fatiguant, on s’est donc rabattu sur les transports en commun. On s’est même fait avoir dès notre arrivée à Vancouver 😀

La métropole de Vancouver bénéficie d’une très bonne couverture de son territoire par les transports en commun. Autant en profiter !

Le plus rapide : le skytrain

Le skytrain est l’équivalent du métro, nommé ainsi (skytrain soit « train du ciel ») car la plus grande partie de ses voies sont en l’air (comprendre « au dessus de la route »). C’est plutôt agréable car ça permet de voir un peu la ville et de profiter en même temps du soleil lorsqu’il y en a. Je ne sais pas vous, mais nous, nous préférons la lumière du jour à la lumière des néons d’un métro. 😉

Le skytrain comporte trois lignes desservant l’aéroport, le centre-ville et la « banlieue » (voir plan).  Pratique et rapide, ça en fait un bon choix pour se déplacer en ville, sauf si votre destination se trouve loin d’une station. On peut vite se retrouver à devoir marcher plus de 20 minutes avant de pouvoir reprendre le Skytrain.

Le plus complet : le bus

Le réseau de bus à Vancouver dessert vraiment toute la ville. Peu importe l’endroit où vous êtes, il y a bien souvent un arrêt de bus à 5 minutes. C’est d’ailleurs une chose qui nous a marqué ici : les arrêts de bus sont situés à chaque croisement. Ça en fait des arrêts ! Ça peut d’ailleurs parfois agacer, le bus roule rarement plus de 5 minutes sans devoir prendre ou déposer des personnes. Mais son réseau offre une telle couverture qu’il est indispensable ! Soulignons que la plupart des bus sont électriques, reliés au réseau par un système de câbles au dessus de la route. Le reste des bus sont équipés de moteurs diesels (comparés aux bus français qui sont souvent équipés du gaz naturel).

Le plus original : le seabus

La métropole est séparée en plusieurs parties par la mer. Même s’il existe des ponts pour rejoindre l’un à l’autre, North Vancouver et Vancouver sont reliées via le seabus, un petit ferry qui fait l’aller-retour entre les deux parties de la ville.

Forcément, son intérêt est limité puisqu’il ne sert qu’à rejoindre deux points. Mais son originalité fait qu’il faut au moins l’essayer une fois, surtout qu’il est inclus dans n’importe quel ticket de transport (et aussi parce qu’il y a des choses intéressantes à voir et à faire à North Vancouver 😉 ).

Le coût

Se déplacer en transport en commun, c’est bien mais ça a forcément un prix. Tout d’abord, le réseau est divisé en trois zones, selon le même fonctionnement qu’à Paris ou encore Londres. La zone 1 est la moins chère et il faut rajouter un peu plus pour accéder à la zone 2 puis encore un peu pour la zone 3. Sauf : tous les jours après 18h30, le week-end et les vacances, où vous pouvez accéder à toutes les zones en ne payant seulement que pour la première zone. Les tickets donnent accès aux trois mode de déplacement cités (skytrain, bus et seabus).

Les types de tickets sont à peu prêt du même type qu’en France : ticket unitaire, ticket journée, ticket mois. Il y a des prix réduits pour les enfants, les jeunes étudiants, les séniors et les personnes à mobilité réduite. On ne détaillera pas tous les prix ici (voir le site officiel du transport à Vancouver), seulement ceux qui nous concernent 😉

L’offre est en fait assez complexe si on n’y connait rien. Et nous nous sommes fait avoir. On ne savait pas du tout comment fonctionnent les tickets ici (« ben bravo ! avec internet et tout ça, vous auriez pu regarder avant de partir hein ! »). En arrivant à l’aéroport, on voulait prendre le skytrain. Direction la machine à ticket, on regarde vite-fait… On prend ce qui nous semble correct : un ticket pour la zone 2 (l’aéroport est en zone 2), tarif jeune : $7,75 le ticket. OK, c’est cher mais soit.

En regardant plus en détail les offres sur le site Translink, on s’est rendu compte qu’on avait fait n’importe quoi. Déjà le tarif jeune est valable pour les étudiants de 14 à 19 ans (on est un poil plus vieux que ça…). Et le ticket qu’on a acheté était un ticket journée (alors qu’on n’avait qu’un aller simple à faire). C’est en faisant des erreurs qu’on apprend I guess 🙂 Ce qu’on aurait dû prendre : un ticket unitaire zone 2, qui coûte $4.

En gros, pour choisir son ticket : quelle zone(s), quelle durée, combien de trajets ? Un ticket unitaire coûte $2,75, $4 et $5,50 pour la zone 1, 2, 3. Un ticket journée trajet illimité entre toutes les zones coûte $9,75.

Une Astuce pas chère : se rendre dans un shop comme le 7Eleven et demander au guichet « A fare Trade Ticket book », vous payerez $21 au lieu de $27.50 pour 10 tickets zone 1, ça vaut le coup ! 😉 Et il existe la même chose pour la zone 2 et 3.

Le meilleur : la voiture !

Et oui, c’est triste à dire mais le meilleur moyen de se déplacer à Vancouver reste d’avoir sa propre voiture, surtout lorsqu’on est plus qu’un dans l’habitacle. La circulation est dense mais très fluide (en même temps, toutes les grosses routes sont en 2×2 voies). Petit comparatif : pour aller à Ikea à partir de notre location, c’est 34 minutes en bus mais 10 minutes en voiture (selon estimation Google Maps). Autant vous dire que l’idée d’acheter une voiture commence à faire son chemin…

Le seul problème avec la voiture, c’est se garer. Au centre ville c’est payant et cher. En banlieue, la plupart des petites rues sont gratuites (mais vous risquez de gêner leurs habitants…). La plupart des restos et magasins en banlieue possède leur parking gratuit, ce qui facilite la chose.

Il est sûr qu’avoir une voiture coûte bien plus cher que de prendre les transports en commun (l’assurance ici coûte bien plus chère qu’en France). Il faut pouvoir en assumer le coût. Mais c’est aussi un certain confort et surtout une grande liberté. À vous de choisir.

Le vélo c’est sympa… sur les voies aménagées

Il y a de superbes endroits pour faire du vélo à Vancouver, comme faire le tour du Stanley Park. Mais à part ça, le vélo est plutôt dangereux en ville. Entre les 2×2 voies et les bus, j’ai franchement vu mieux niveau sécurité. Et puis ici les gens ne se trainent pas en voiture.
Il existe quelques voies réservées aux vélos, mais il y en a peu. En revanche, elles traversent surtout des parcs pour aller d’un point à un autre. En dehors de celles-ci, je pense que pousser son vélo à pied sur le trottoir est plus raisonnable. 😀

 Le taxi

Il y a plusieurs compagnies de taxi sur Vancouver. Comme c’est franchement pas dans notre budget, nous n’allons pas en parler. De toute façon, un taxi ici c’est comme un taxi à Paris, sauf que les chauffeurs seront sûrement nettement plus sympas ! 😉

Edit : Nous avons été obligé de prendre le taxi deux fois. La première pour déménager de notre logement temporaire à notre appartement, la seconde pour ramener un meuble… de Ikea ! Comme « prédit », c’est plus cher que les transports en commun. Mais ça reste le moyen le plus pratique quand vous avez une grande quantité de choses à transporter (comme plein de sacs, ou un meuble Ikea 😉 ). C’est aussi plutôt rapide, les deux chauffeurs que nous avons eut avait une conduite dynamique et n’hésitaient pas à zigzaguer pour dépasser les véhicules trop lents. Par contre ils n’étaient pas des plus sympathiques et souriants, sans être désagréables.

1 Comment

  1. merci beaucoup, nous passons quelques jours à Vancouver en septembre et cet article a tout à fait répondu clairement aux questions que je me posais : )
    votre blog est sympa
    bon vent à vous les jeunes
    m@rtine

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

*