Ne va pas travailler au Canada qui veut, il est nécessaire d’avoir le bon visa qui vous autorise à travailler… ou pas !

Pour ceux souhaitant se rendre au Canada en tant que touristes, c’est plutôt simple. Le seul document requis est un passeport. Lors du passage à la douane, on vous délivrera un visa vacances.

Le « visa vacances » a une durée maximale de 6 mois, qui conviendra à beaucoup de personnes, même si le pays est largement trop grand pour être visité en si peu de temps. Il vous permet de circuler librement à travers le Canada, mais pas de travailler. Vous pouvez néanmoins faire du bénévolat.

Sachez que cette durée ne vous ai pas donnée par défaut, c’est l’agent d’immigration qui entre la durée de validité de votre visa, en fonction de ce que vous avez prévu pour votre voyage. Même si c’est rare, il est possible qu’il n’accepte pas de vous valider un visa de 6 mois. Plus d’informations sont disponibles sur le site officiel.

 

Passons maintenant aux visas un peu plus particuliers, ceux dont nous profiterons.

Susie reprend des études au Canada. Une fois acceptée, son école lui a délivré une attestation qui permet de créer un dossier de demande de visa études. Ce visa est valable pour la durée des études et permet de circuler librement dans tout le Canada.

Grace à une récente modification du visa étude (modifications au 1er Juin 2014), il est maintenant possible pour un étudiant étranger de travailler en dehors du campus, à temps partiel.

Quant à moi (Louis), j’ai eu la chance d’obtenir le très convoité PVT, ou Permis Vacances-Travail. Ce type de visa est spécifique et permet aux jeunes (de 18 à 35 ans) d’aller au Canada pendant 1 an (cette durée devrait passer à 2 ans d’ici 2015) pour découvrir le pays et y travailler.

Les conditions requises sont : être français, dans la bonne tranche d’âge, avoir un passeport, 2500$ CAN, payer les frais de participation et souscrire à une assurance. Et c’est tout ! Cela explique son grand succès. Son nombre de place est bien entendu limité (6750 pour l’année 2014), ce qui le rend difficile à obtenir. La règle à retenir : premier arrivé, premier servi ! Enfin plus ou moins, car cette année a été plus compliquée que les années précédentes (voir ici).

Il y a bien entendu d’autres visa (visa travailleur, résidence permanente…) avec chacun leurs spécificités, mais nous n’en parlerons pas car nous ne sommes pas concernés. 😉